Nous sommes Anaïs et Martin, fondateurs du garage
de recherches graphiques (GRG). Nous sommes nés à Lille en 1996 et Boulogne-sur-mer en 1993. En 2017, Anaïs a obtenu son DNAP à l’ESAD d’Amiens et Martin son BTS design d’espace à Saint-Omer. En 2019, nous avons tous les deux obtenus notre DNSEP à l’ESAC de Cambrai. En 2019, nous avons rejoint les ateliers de Fructôse à Dunkerque où nous collaborons avec plusieurs acteur·rice du territoire. Depuis 2024, nous sommes sur un projet d’auto-rénovation d’un atelier sur le territoire audomarois.

GRG est un garage de recherches graphiques, qui vise à développer des mécaniques graphiques « tout-terrain », dans le monde des atomes et dans celui des bits. Il œuvre sur les terrains de la pédagogie, de la recherche et de la commande, en explorant des processus de créations alternatifs ancrés sur les enjeux écologiques, politiques, numériques et technologiques de notre époque. GRG défend une posture « hacktive »
face aux modes de production, interrogeant les relations entre hardware, medium, designer et artiste. Le duo s’attache à révéler la provenance mécanique des images,
en soulevant le (pas si lourd) capot de nos machines pour en réenchanter les usages.
Et puisqu’il n’y a pas de savoirs sans transmission, GRG apporte une attention particulière à la documentation des méthodes et des activités du garage et valorise les systèmes ouverts et la culture libre. Le garage est ouvert du mardi au dimanche de neuf heures
à l’aube de la nuit.

« La pratique relève d’une « gestion », c’est-à-dire que la création ne se fait qu’au regard de ce qui est déjà là. » Le duo mène un travail de recherches au travers de travaux auto-initiés, de commandes graphiques et de résidences de recherches-créations, dans
le domaine de la culture numérique et visuelle. GRG défend une approche réfléchie
et curieuse des relations entre hardware, medium, designer et artiste. Dans cette optique, ils considérent la technique, non pas comme un mal nécessaire mais bien comme une matière réflexive intégrée aux processus de création. C’est les mains dans
le cambouis, en avançant à tâtons dans le brouillard, qu’ils interrogent les limites
du support et des outils de production pour se saisir de leurs contraintes et tenter
d’en réenchanter les usages dans le domaine du design graphique.