Garage de Recherches Graphiques
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HAPPY 2023 ! Série de cartes de vœux, imprimées en risographie 4 couleurs [YELLOW, PINK, BLUE, BLACK], recto—verso dans les ateliers de @fructosedunkerque. Découpées avec une découpe laser Aufero Laser2 et enveloppées dans une enveloppe papier Silver. Enveloppes imprimées par le pistolet jet d'encre PHD-1e.
💜 Handmade with a lot of love and kindness 🙂
Série limitée à 50 exemplaires. 🌈

Nouvelle année, nouvelle carte d’affaire !
Format 85 x 54 mm, gravure et découpe laser sur Aufero Laser 2, sur du rebut de feutrine glané dans les studio de France Bleu par de l’Atelier du surcyclage Français. Sa texture moelleuse et légère vous apportera chaleur, douceur et réconfort tout au long de l’année. Sa teinte bleu de longueur d’onde comprise entre 380 et 450 nanomètre suscitera en vous sérénité, sagesse et rêve.

Dans le cadre de l'exposition "Il était une seconde fois", qui met en avant les acteurs du territoire qui oeuvrent dans le champ du réemploi et du 'zéro déchet', nous avons réalisé une série de cartes de visite à partir du réemploi de matières. Alors que le tout numérique tend à rendre ce petit bout de papier cartonné obsolète, nous l'avons réactivé pour en faire un objet capable de tisser des liens et de raconter son histoire.
Chaque carte de visite a été réalisée à partir de la sélection de matières issu du rebuts de production de ces acteurs. Tissu de selle de vélo camel pour "de la chaine au guidon", emballage plastique pour l'épicerie "Maison Jouve", chutes de tissus pour le créateur "Beauaime", voiles de kyte-surf pour l'artiste Isabelle Vannobel et tissu de store rouge pour "l'atelier français du surcyclage".

Nous sommes très heureux d’avoir été invité par la Halle aux Sucres pour la conception de l’identité visuelle et la scénographie de l’expostion « Il était une seconde fois ».
La principale contrainte était de réaliser la scénographie et fabriquer les mobilier à partir de rebuts. Nous sommes partis à la rencontre du centre de revalorisation des déchets, du service communication de la communauté urbaine de Dunkerque, d’associations dunkerquoises. Ainsi, nous avons pu récupérer des matières provenant d’anciennes exposition de la halle aux sucres, des matières issus des encombrants et glaner différents supports pour la réalisation de l’exposition. L’ensemble de ces supports et matières représentent, à l’écriture de ces lignes, 283,200 kg.

Texte de la Halle aux Sucres :
« Trier, réparer, créer... Désormais, on redonne vie aux objets ! Mode, mobilier, maison, déco, alimentation : vous voulez réduire vos déchets, up-cycler, créer et acheter durable ? Découvrez l’expo « Il était une seconde fois », vitrine des actions conduites sur le territoire par des acteurs associatifs ou des artisans du faire, pour réduire et valoriser nos déchets. Une mise en scène originale par le duo d’artistes GRG : entièrement réalisée à partir de matériaux récupérés et re-designés ! »

Alors que le taux d'ensolleillement commençait à diminuer, que l'air froid venait refaire son apparition et que les feuilles s'amoncelaient au pieds des arbres, l'automne était bien arrivé et avec lui le séminaire de l'ANdÉA.
Nous sommes ravis d'avoir contribué à rassembler, après l'orage, les conditions d'observation du Rayon Vert, séminaire d'automne de l'ANdÉA. Vingt quatre pages de papier Novatech mat d'une densité de 120g/m², recouvert d'un manteau réchauffant de type Constellation Snow E33 Raster d'une densité de 250g/m², forment le livret qui rassemble l'ensemble du programme. D'une dimension de 120 millimètres de coté par 290 millimètre de hauteur, il a accompagné les participants militants les 08, 09 et 10 novembre dernier. Toujours disponible sur le WWW à l'adresse https://andea.fr/wp-content/uploads/2022/10/WEB-edition-ANDeA.pdf

Refonte de l’identité visuelle de l’école municipale d’arts de Dunkerque (éma). Création d’une identité flexible et ludique. À partir de la représentation d’un goéland, symbole historique de l’école, nous avons crée un alphabet de formes graphiques pouvant créer une diversité de mascottes en lien avec le territoire. Le tracé est une ligne continue, évoquant l’apprentissage et la transmission. Cette ligne évoque aussi le croquis, la recherche, le mouvement, la trace. Ces formes ouvertes, non achevées invitent à une progression. Nous avons redessiné les lettres ‘e’, ‘m’ et ‘a’ à partir de la typographie HK Grotesk qui a été arrondie et redessinée pour l’école.

Refonte de l’identité visuelle de l’école municipale d’arts de Dunkerque (éma). Création d’une identité flexible et ludique. À partir de la représentation d’un goéland, symbole historique de l’école, nous avons crée un alphabet de formes graphiques pouvant créer une diversité de mascottes en lien avec le territoire. Le tracé est une ligne continue, évoquant l’apprentissage et la transmission. Cette ligne évoque aussi le croquis, la recherche, le mouvement, la trace. Ces formes ouvertes, non achevées invitent à une progression. Nous avons redessiné les lettres ‘e’, ‘m’ et ‘a’ à partir de la typographie HK Grotesk qui a été arrondie et redessinée pour l’école.

Carbon Free Party, c’est la boîte où vous êtes le DJ ! Il faut courir pour activer la musique et les énergies renouvelables s’occuperont du reste! Venez danser avec nous avec une empreinte carbone au minimum et le délire au maximum !

Pour ce projet nous avons assuré la partie développement web en collaboration avec la designer graphique Ella Villaumé(lien). Digital Tile Layout est un outil de calepinage développé sur mesure pour l'artiste céramiste Victor Marqué(lien). Cet outil lui permet de disposer ses carreaux de céramique sur des surfaces planes, de manière virtuelle. Ainsi il peut déplacer, supprimer, moduler, composer ses surfaces de manière fluide et plus aisé que dans le monde physique. Les visiteurs ayant obtenu un accès peuvent accéder à une partie invité, qui présente la totalité des surfaces avec la possibilité de les exporter au format pdf.
Design graphique : Ella Villaumié // Instagram
Developpement : GRG

Très heureux d’avoir était invités par Fructose à produire une image dans le cadre d’un workshop proposé par Septembre Tiberghien, « Nos éclairs de soleil dans les brumes du soucis. ». La critique d’art et commissaire d’exposition met en parallèle son expérience du coucher de soleil dunkerquois, la notion de droits culturels, ou encore l’évocation de la collection du musée des Beaux-arts de Dunkerque, pour questionner sur la place de la culture dans la vie sociétale.

Atelier 12/16 ans mené à l'École Municipale D'arts de Dunkerque entre 2021 et 2022

Projet :
Initiation à l'électronique et à la réactivation d'objets du quotidien. Imaginer et fabriquer un dispositif de dessin selon les principes du Low Tech, à partir de récupération de matériel obsolète.
Le processus :
1-Explication du projet Low Tech et présentation de prototypes et autres montages électroniques artistiques interactifs.
Ressources : Dispositifs Low Tech de l'artiste, Arduino, Low Tech magazine.
2-Démonstration du principe de base de l'électricité à travers une expérience d'écoute d'un flux électrique sous diverses formes.
3-Présentation de l'électronique programmable par la création de montages simples à base de leds et découverte du language de programmation arduino.
4-Phase de conception d'un dispositif de dessin. Esquisses et plans imaginés par les élèves.
5-Fabrication des machines à partir de composants de récupération sur du matériel obsolèteglané en amont.
6-Test-it, Break-it and Print !

6/9 ans
Le projet :
Création de jeux interactifs numériques. Imaginer et créer un jeu vidéo simple, avec des personnages, un univers, un but du jeu et une 'manette' pour y jouer. Initiation au logiciel Scratch, dédié à l'apprentissage de la programmation dès le plus jeune age.
Le processus :
1-Explication du projet, expériences et expérimentations d'interactions, présentation de jeux.
Ressources : Jeux électroniques Low Tech de l'artiste, Scratch, Eniarof.
2-Démonstration du principe de base de l'électricité à travers des expériences à base de carton, d'aluminium et de mousse.
3-Découverte du logiciel Scratch et créations de personnages et d'un univers de jeu.
4-Phase de programmation et de définition des interactions au sein du jeu de chaque élève.
5-Fabrication d'une manette géantes à base de matériaux simples, pour controller le jeu.

Très heureux d'avoir été invités par le Festival Combocombo à réaliser une affiche pour l'édition n°04 !
Huit designers et studios de design graphiques locaux, nationaux et internationaux se prêtent au jeu de la recombinaison de leur affiche conçue pour l’occasion dans un dispositif scénographique. Notre affiche a été recombinée avec l'image de Virgile Laguin, il en résulte 4 combinaisons originales. Les affiches combinées et originales sont en ventes sur www.combocombo.fr
Photographies par @remiavec1i 
Impression chez Lezard Graphique

À partir de lambeaux de macules d’impression d’affiches des différents festivals Combo Combo, le public était invité à combiner, juxtaposer, composer de façon ludique et créative une nouvelle affiche et/ou un badge. Ou comment utiliser les pertes de papier comme matière première pour créer un nouvel objet graphique unique et colorée. Ces objets portent aujourd'hui la trace des compositions graphiques originales des designers ayant participés au festival Combo Combo jusqu’à présent. Une tripotée d'affiches au format 297 x 420 mm et une bonne centaine de badges de 50mm ont été crée lors de l'atelier par les participants !

Texte de l'espace36
Depuis 2019 nous accompagnons des designers graphique dans une démarche de création artistique, hors des sentiers habituels de la commande de communication. En partenariat avec Lille — design, et dans le cadre de Lille 2020 Capitale Mondiale du Design, l’espace 36 participe ainsi aux réflexions actuelles de notre secteur professionnel sur les liens entre création artistique et graphique. Dernière étape de ce cycle de résidence, le Garage de Recherches Graphiques travaille sur le thème du Futur. En contact avec les acteurs culturels locaux, ils ont décidé de se nourrir du passé, du patrimoine et des archives de la ville pour envisager l’avenir. Le duo formant GRG endosse une posture d’activistes tout autant que de chercheurs, conscient des enjeux actuels liés aux nouvelles technologies et à l’environnement. Les deux artistes détournent les instruments classiques du design pour les adapter à leurs usages propres, travaillent avec une large palette d’outils liant électronique et recyclage, interrogent les techniques d’impressions et les matières, détournent les usages et les espaces au profit de leurs expérimentations.

SOON SOON

Dans le cadre de l’unité de recherche « hyper.local », qui réunit quatre Écoles Supérieures d’Art et de Design du territoire des Hauts de France, autour des formes de la recherche en école d’art, nous avons été invités par l’Esac Cambrai à concevoir l’identité graphique globale du forum 2021: Multiplex. La fabrication des outils de communication de l’évènement faisant partie intégrante de la mission, nous avons eu la chance d’effectuer une résidence au sein de l’Esac. Utiliser son parc de machine pour fabriquer et imprimer les supports, nous a permis d’interroger le rapport qu’entretiennent les images avec les systèmes d’impressions et leurs supports. Du haut de son mètre 76 et d’une largeur de 120 cm, l’affiche principale est passée sous la tête d’impression laser du Roland VersaCamm-VS-640i et a été imprimée en 12 exemplaires. Pas plus haut que 42 cm et pas moins large que 297 mm, une série de 250 affiches quadrichromiques, ont vibrées sur les tambours de la Riso RZ. Enveloppées d’une couche plastique de 125 micron d’épaisseur, elles ont fondues sous la plastifieuse HeatSeal H520, surmontées d’un stickers sculpté par Roland. L’identité a été déployé sur divers supports dans l’esprit du forum Multiplex, 150 totes-bags ont été sérigraphiés à l’aide d’un encrier de 3 couleurs, permettant d’obtenir des dégradés uniques à chaque passage. Plus de 600 badges ont été réalisés avec les macules des impressions sérigraphique, risographique et laser, et enfin un push-pin rouge d’une hauteur de 200 cm à été accolé à l’entrée de l’école pour faire signe aux chalands.

Anaïs est intervenue pendant 8 mois à l'école municipale d'arts de Dunkerque. Elle a initié le design graphique aux enfants de la maternelle au lycée.

En ce début d'année 2021, nous avons été invité a participer à la seconde partie du projet de recherche Thereafter Hiatus, qui s'intéresse à la prédiction algorithmique. Nous avons réalisé la restitution de l'évènement sous la forme d'un objet web interactif, utilisant les caractéristiques et possibilités du web, pour évoquer la prédiction algorithmique. Trois intelligences artificielles générent du texte à partir des enregistrements vocaux de la première partie de l'évènement, elles crééent entre elles un dialogue, qui leur permettent d'apprendre les unes des autres et d'évoluer ensemble dans le temps.
Un algorithme récupère le son du micro de l'utilisateur et exploite ses oscillations d'amplitudes pour faire varier la graisse de la typographie. Plus le son qui entre dans le micro est fort, plus la graisse de la typographie sera épaisse.

Alors qu'en Juillet dernier, les traces de Talkie Walkie-Walkie Talkie se déployaient dans le monde des bits, elles se déploient aujourd'hui dans le monde des atomes. Sous la forme d'une édition à reliure spirale rouge, protégée par une couverture cartonnée de 300g/m² sérigraphiée, surmontée d'un film rhodoïde en guise de brise vents. Ses 90 pages remettent en perspective les reflexions menées autour de la notion de "No Man's Land". Le contenu iconographique forme un premier territoire, au Nord, alors que le contenu textuel en forme un second, au Sud. Imprimée sur papier 90g/m² de bureautique, la mise en page des contenus a été imaginée comme la mise en forme d'un 'non-lieu' dont les frontières fluctuent à la manière des marées, couvrant ou découvrant le "No Man's Land" qui les relient, repoussant les frontières. Nous sommes heureux de clore cette résidence, après la conception de l’identité visuelle, du site internet et de l’édition. Nous remercions Fructose, et tous les artistes qui nous ont accompagnés autour de ces réflexions. Cette première édition de TWWT fut un premier geste en faveur d'une ouverture, à l'heure où nos frontières nous renferment, l'art et les idées doivent plus que jamais circuler librement, à l'ère du sans-contact et de la distanciation des corps, il est temps de faire contact. Et maintenant, quelle est la suite ?

Il y a un an, nous avions eu la chance de concevoir l’identité graphique de la résidence d’artistes TWWT qui s’est déroulé du 04 Juillet au 07 Juillet 2019 avec 17 artistes français et anglais.
Il y en a eu des images, des vidéos, des documents officiels, des croquis, des planches de brainstormings. Aujourd’hui, pour raviver la flamme, relancer les débats, réouvrir les échanges, l’évènement se déploie sur les internets. Dans quelques jours, le site TWWT sera disponible pour (re)découvrir, se (re)mémorer cette semaine de résidence. Entre images, textes, vidéos, audios, partez à la découverte du No Man’s Land fait de bits et d’octets.

Lors de l'évènement TWWT en Juillet dernier, les pistes de réflexions et de créations s'étaient tournées vers la notion de "No Man's Land". Imaginant cette plateforme comme un outil, une extension matériel de ce 'non-lieu', nous l'avons pensé comme un flux, un lieu de rencontres et d'échanges, une sorte de journal de bord des temps (de créations, d'échanges, de partages, ..) passés, présents et futurs qui ont habités, habitent et habiteront ce No Man's Land. Un lieu où l'on est sans y être.
Une résidence d’artistes franco-anglais, des photographies, des vidéos, des bandes sons, des scanns, des documents officiels. Ces traces sont là, à notre portée. Imaginé comme un territoire, un no man’s land, une frontière entre deux mondes, le site a deux lectures, une lecture du texte qui disparait quand le lecteur naviguent entre les images et une lecture des images où les tags font disparaissent certains contenus. Un site à la fois engagé de par la création d’une résidence entre deux frontières et à la fois poétique par la mise en perspective de ces contenus.

Très heureux d’annoncer la mise en ligne du site de l’artiste Sarah Feuillas. C’était un plaisir de collaborer avec elle, un site vitrine qui soit également un outil de travail.

Nous avons pensé un outil lui permettant de créer son portfolio, en quelques clics sans passer par un outil de mise en page. L’artiste peut ainsi sélectionner les projets qu’elle le souhaite, ajouter sa biographie, son cv ainsi que sa lettre de motivation.
Ce site a été pensé et réalisé avec l’artiste en travaillant sur des formes, des outils qui lui sont chers et lui permettant de lui faciliter la tâche lors d’une création de portfolio, qui lui est importante.
L’idée était également, que chaque personne ayant une imprimante, de l’encre et du papier puisse venir télécharger et/ou imprimer le portfolio de l’artiste.

Ce dispositif de communication et d’informations est destiné à être piloté par les étudiants des écoles supérieures d’art de Dunkerque et de Tourcoing. Monté sur une couverture à rabats de 21 pouces, d’une densité de 250g/m2 et d’un intérieur gloss blanc 8 pouces, d’une masse surfacique de 90g/m2, ce livret a été imprimé en quadrichromie sur presses offset. Composé principalement de caractères en Helvetica, nous avons également employé la typographie Redaction, en accès libre sur la toile. Les images qui ponctuent la lecture relatent de la vie étudiante au sein de l’école, elles sont plaquées sur un fond chromatique et mises en page à la manière d’un livre d’artiste.

Le présent livret est à destination des étudiants de la classe préparatoire de l’École d’Art du Calaisis, le Concept. D’une largeur de 75 millimètres et d’une hauteur de 14,5 centimètres, son format a été pensé pour être facilement transportable par l’étudiant qui le possède. Sa couverture à quatre volets a été imprimée sur du papier Novatech Gloss d’un grammage de 135g/m2, en couleur Pantone 875C. L’intérieur du livret, quant à lui, a été composé sur du papier Novatech matt grammé à 90 g/m2, en couleur Pantone 730C et noir CMJN. L’ensemble a été édité à quarante exemplaires, en impression offset sur les machines de l’imprimerie Nord Imprim’ à Steenvoorde, sous le soleil du mois d’août 2020. À l’intérieur la mise en page et le design graphique ont été imaginés et réalisés par G R G qui est un Garage de Recherches Graphiques, à Dunkerque. Les caractères typographiques utilisés pour la composition graphique sont  la  Lipo, redessinée par le garage, à partir de la fonte “Space Mono”, initialement déssinée par Colophon foundry et la  Poppins dessinée par l’Indian Type Foundry. Ces caractères typographiques sont disponibles en accès libre. Ainsi s’achève la note finale du livret d’études de la promotion deux mille vingt deux mille vingt-et-un.

Nous avons choisi de dynamiser le livret en déployant les contenus sur deux supports qui se répondent, un livret et une affiche. Un livret à portée de main et une affiche à portée d'yeux.
Nous avons redessiné une fonte à partir de la SpaceMono, rebaptisée « Lipo », pour mettre en avant les lignes et les courbes de l’architecture du Concept. L’impression a été réalisée en offset avec des couleurs cuivrées métallisées qui rappellent la façade en maille adonisé de l’école d’art.
Trois formes évolutives en étoile structurent la présentation des ateliers. Elles sont analogues aux catégories d’âges et évoquent l’évolution et l’enrichissement culturel des étudiants à travers les âges.

Fiches techniques à emporter, accompagnant l’installation Re-Launch.
Imprimées au garage avec l’imprimante à jet d’encre Canon imagePrograf IPF700, sur des papiers récupérés dans le rebut des créations artistiques au sein de Fructôse . Ces fiches techniques apportent des informations sur la nature des objets présentés dans l’exposition. Elles servent aussi de page-test pour tester la qualité d’impression de l’IPF, sur différents supports, de différents types de contenus.

Cycle(s)
Par Jean Baptiste Carobolante
(...) Le duo G R G ancre ses réflexions au cœur de questionnements liés au graphisme. Nous le savons, l’identité visuelle a pour fonction de servir de vecteur au message qu’elle doit communiquer. Le graphisme a ainsi pour mission d’être une technique de l’ombre qui doit atteindre la perfection dans la soumission au message qui, lui, brille au grand jour. Or, VRA et DEK revendiquent une posture antagoniste. Pour lui·elle, faire du graphisme est avant tout un geste politique que nous pourrions résumer en une phrase : l’image a toujours une provenance mécanique que l’on se doit de révéler. Si nous osons pousser cette idée à des horizons politiques, nous pouvons envisager que le duo tente, à partir des problématiques actuelles propres au monde de la communication, de revenir sur un fait ancré dans la société capitaliste depuis le milieu du XIXe siècle : celui consistant à dissimuler l’effort de fabrication au profit d’un désir de l’objet. Dans cette logique, l’objet est un résidu magique dont l’économie de production nous est en permanence dissimulée. L’apogée de ce processus étant certainement nos objets connectés, vendus sans notices, parlant avec des voix cinématographiques et considérés, à leur naissance comme divins (le premier iPhone, en 2007, fut surnommé par la presse américaine « the Jesus phone »). G R G, au contraire, se donne pour contrainte de toujours révéler le hardware ayant conduit à l’image. Leur œuvre Re-Lauch en est un parfait exemple : au centre d’une cimaise, un écran de télévision trouvé et démonté, révélant ses circuits imprimés comme une chair, présente une impression réalisée par une traceuse. Cette dernière, documentée sur l’envers de la cimaise, est aussi le résultat d’une récupération, d’une réparation, et d’une métamorphose. Tout, dans l’installation, provient de ce que nous pouvons nommer un upcycling, c’est-à-dire un acte de chiner des outils cassés afin de leur donner une seconde vie. Sauf que, à l’instar du docteur Frankenstein, le duo d’artistes aime laisser visible la réparation qui s’affiche comme un statement. Et le résultat graphique, lui, commun, lambda (affiches commandées, cartes de visite, etc.) se présente toujours sur des supports également recyclés (qu’ils soient simple papier ou matières plastiques). De plus, Re-Lauch propose aussi une
machine multi-fonction construite à partir d’une mallette trouvée. L’outil de production se fait ici d’autant plus œuvre et se rapproche d’une réflexion de sculpteur·trice: comment faire image à partir d’un outils issu d’une métamorphose ? En dehors de cette œuvre manifeste, relevons que le duo envisage également la posture artistique comme une posture sociale : en plus de produire de l’image-mécanique, ils créent des « récupérathèques » et forment au recyclage en définissant ces actes comme de potentielles œuvres d’art.
La pratique artistique relève d’une « gestion », c’est-à-dire que la création ne se fait qu’au regard de ce qui est déjà là. (...)

Collaboration avec Welchrome pour la création d’une identité graphique à l’occasion de la résidence collaborative « La langue du flamant rose », du 02 au 30 septembre 2019. L’identité évoque l’imprégnation par capillarité des couleurs rose et vert sur un fond noir, en relation avec le mobilier crée pour l’occasion. Le flamant rose né gris, c’est par son alimentation qu’il accumule dans ses plumes des pigments rose qui lui donne sa couleur.

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